(...) Avec THE ROAD WITHIN, Gren Wells ne cherche pas à nous informer sur la maladie, sur son origine ou sur les traitements possible, mais nous plonge dans le simple quotidien de trois patients. Trois jeunes qui doivent faire face à leur condition, leur maladie et le rapport à l’autre que cela inclut. C’est alors l’évolution des rapports entre les personnages qui devient essentiel. Un groupe étonnant formé de Vincent, atteint du syndrome de la Tourette, de Marie, anorexique, et d’Alex, qui souffre de TOC. Si leur cohabitation s’avère chaotique dans un premier, une solidarité touchante se met ensuite en place. On ressent d’ailleurs à l’écran une complicité particulière entre les trois excellents acteurs qui les interprètent. Robert Sheehan, découvert dans la série britannique Misfits, est toujours aussi incroyable et fascinant. Dev Patel faire preuve de beaucoup de profondeur et nous révèle des émotions peu vues chez lui jusque là, malgré ses nombreux bons rôles – à la télévision dans Skins, et Newsroom, au cinéma dans Slumdog Millionaire et Chappie). Enfin Zoë Kravitz semble avoir franchi un cap cette année. Capable de tenir tête à Ethan Hawke ou Tom Hardy (Good Kill et Mad Max Fury Road), elle se voit confier ici un rôle extrême et dur. La jeune fille, qui tout au long du film semble détachée de tout, cachant ainsi une réalité dramatique, crève l’écran (...)
THE ROAD WITHIN a été chroniqué dans le cadre du CEFF2015
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