Dans le même genre, ça m'a un peu fait penser à "Une drôle d'histoire". Je dois dire que j'aime bien ce genre de film sur l'univers médical où on tente de désamorcer la lourdeur de la maladie par l'humour et l'amour. Ces trois zigues vont entreprendre un long voyage où le but est d'aller voir l'océan. OK. Un peu bateau, je le conçois. C'était déjà le cas des héros de Everything, Everything. Il faut croire que ce doit être le rêve secret de tous les petits américains. Alors que ça n'a rien d'extraordinaire. 70 % de la planète est recouverte par les océans.
En tout cas, The Road Within est une ode à la liberté. Une liberté qui fait tellement de bien. Il faut se mettre à leur place. Pourquoi rester entre quatre murs blancs à manger de la nourriture infâme entouré par d'autres malades, quand on peut aller prendre l'air, vivre normalement (car au fond, c'est ça qu'ils recherchent : d'être considéré comme des gens normaux) et arriver in fine à guérir de son handicap ?
The Road Within traite tout autant des relations avec la famille déjà compliquées en temps normal mais encore plus quand on a un père plus intéressé par sa carrière politique que par les souffrances de son fils. Enfin, c'est aussi une réflexion sur l'éveil amoureux et l'éveil à la sexualité. Ces troubles du comportement, on en vient même à en rire devant le numéro des comédiens stupéfiants de vérité.
Plutôt que de les voir comme des bêtes de foire, c'est avant tout une chronique sur la jeunesse, l'envie de becter le monde plutôt que d'être enfermé et vivre au jour le jour sans se soucier de la nourriture, des médicaments ou de ce qui peut se passer par la suite.