Doggy style
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En amoureux de l’Australie et grand fan du film Animal Kingdom, il me tardait de voir ce fameux "Rover". Et je n'ai pas été déçu. Si on voulait résumer grossièrement "The Rover", on pourrait dire que c'est un mélange de "Mad Max" pour les décors, des "fils de l'homme" pour la vision plutôt pessimiste de notre futur proche et de "No country for old men" pour la mise en scène contemplative.
Le scénario est archi-simple. C'est l'histoire de Guy Pearce qui veut retrouver sa voiture. Mais ça on s'en balance pas mal. Cette histoire de bagnole, c'est juste un prétexte pour filmer Guy Pearce et Robert Pattinson traverser une Australie sauvage, poussiéreuse et peu accueillante. On a que très peu d'info sur la véritable nature de cet univers. Seul un pauvre "10 ans après l'effondrement de l'économie", et quelques redneck a la gâchette facile nous permettent de nous imaginer que le monde est devenu un beau merdier.
Guy Pearce est absolument génial. Il faut que je checke sa filmographie, mais il se peut que "The Rover" soit son meilleur rôle. Et à ma grande surprise, l'autre tafiolle de vampire se révèle incroyablement crédible dans ce rôle à contre-emploi qui semble être un gros doigt d'honneur bien venu à toute les groupies adolescentes et les connards comme moi qui l'avaient injustement étiqueté comme étant une "tafiolle de vampire". Voir Robert Patinson en péquenaud australien à l’hygiène dentaire douteuse et au QI qui dépasse à peine le chiffre de sa température anale l'a fait remonté dans mon estime. Je suis heureux de voir qu'il est capable de faire des choix de carrière intelligents qui le débarrasseront de sa lourde étiquette. Je lui souhaite la même carrière que "l'autre tafiolle du titanic".
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Créée
le 12 sept. 2015
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