Doggy style
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Oubliez le blouson en cuir, les bottes et la V8 Interceptor… Eric porte une chemisette à rayure, un short et des baskets. Pourtant rien ne nous interdit d’interpréter THE ROVER comme un hommage à la saga MAD MAX et à son Wasteland.
Dude, Where's My Car? L’histoire débute par le vol de sa voiture, qui en devient le fond de l’intrigue par sa recherche incessante. Nous sommes 10 ans après LA CHUTE. Laquelle ? Ne soyez pas aussi curieux, cela ne vous avancerez à rien.
Certains détails peuvent faire explicitement références à l’univers de Max : la recherche de son véhicule, le fusil à canon scié, l'un des chiens en cage, l’Australie, les longs silences d’Eric, l’extermination de sa famille…
Mais c’est par cette même famille que les ressemblances avec Max s’interrompent. Eric raconte qu’il tue sa propre femme et l’amant de cette dernière. Soi-disant ancien fermier, la précision de ces tirs à la winchester nous inspire davantage un passé militaire.
Sur sa route, Eric rencontre différents personnages, tous aussi éclectiques les uns que les autres, dont chacun le pousse à continuer son chemin. Une manière de montrer qu’il subit tout en étant acteur de ce qui lui arrive. Chacun de ses choix devient un fardeau supplémentaire de plus en plus difficile à porter, et pourtant il continue d’avancer. Pour une raison bien particulière!
La volonté infaillible d'enterrer son chien, renvoie à l'amour qu'il a pour cet animal, visible aussi dans Mad Max!
De plus, le duo Pearce/Pattinson fonctionne assez bien. Les deux personnalités sont suffisamment poussées pour reconnaitre le bon jeu des acteurs, malgré un scénario un peu trop au service du road trip!
Faut pas oublier, il ne faut pas oublier cette petite. Il ne faut
jamais oublier les vies qu’on a prises, c’est le prix à payer pour ce
qu’on a fait.
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Créée
le 21 nov. 2015
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