The Sacrament par Paul L'extra-terrestre
Un jour, je suis allé acheter mon mad movies mensuel, et dedans se trouvait House Of The Devil, de Ti West. Le soir même j'ai mis la galette dans ma console et la MIND BLOWING. Une histoire comparable dans le fond, comme dans la forme à Rosemary's bay (qui est l'un de mes films préféré).
Et j'ai retenu son p'tit nom et depuis je le surveille de près, et j'ai visionné quasiment tout ces métrages. Et puis vint The Sacrament qui est pour ma part son meilleur à l'heure actuelle. Bien qu' extrêment doué, ses films ne sont pas exempts de défaut, dont un tendance à certaines longueurs (qui sont justifiés mais des fois pèsent sur le film),
mais pas dans The Sacrament ou, il prends sont temps pour développer les personnages et glisser crescendo au nirvana de l'horreur. Et dès que ça arrive, je me suis toujours redis la même réflexion (Mais qu'est ce que je regarde). Dans Cabin Fever 2 la fin est grand guignolesque a souhait et poussée à son paroxysme, de même pour House Of The Devil la fin est une plongée viscéral dans le glauque de la sorcellerie. Je reviens donc à Sacrament qui tombe dans des gouffres de monstruosité humaine, et c'est l'une des fins les plus dérangeante que j'ai pu visionné. Dans ses deux autres metrages, l'horreur que Ti West film est fantastique, dans the Sacrament l'horreur c'est l'Homme. (On pourrait même la comparer à Salo de Pasolini).
Et c'est la ou il démontre son génie, ce réalisateur maîtrise toute les formes d'horreur. Et pour celui la, il a choisit le found footage (je m'étais déjà regardé un film bien moisit utilisant le même procédés). La je dis oui, parce que avec Ti West Found Footage ne rime pas avec parkinson. A contrario des faux documentaires qui cadrent mal, ou la lumière n'est pas maîtrisée, et l'image tremble tout le temps "parce que c'est amateur" (c'étais mon quart d'heure contre les found footage). Il y a un vrai travail de composition, de photographie hallucinants. Et les acteurs jouent parfaitement bien.
Ti West, c'est un mec qui film des tranches de vie ou au bout d'un moment l'horreur aparait. les traits des personnages ne sont jamais sous exploités, ni caricaturés. Il prends sont temps pour developper l'intrigue et ses personnages. Et a la fin de ses films, on ressent toujours son amour du cinéma d'horreur 80's (La scène d'arrivé et de départ en hélico rends parfaitement hommage a Cannibal Holocaust, ça ne peut pas être une coïncidence). Parce que ce real mise d'abord sur l'ambiance du film que sur des procédés sur-utilisé dans l'horreur comme les jumpscare et signe son meilleur film à voir absolument.