Samuel Lionel Jackson est un acteur que j'admire beaucoup. Malgré sa couleur de peau, il a su se battre et s'imposer dans l'univers très mâle-blanc-de-plus-de-50-ans d'Hollywood, je le félicite pour ce haut fait. Il a marqué une génération entière de spectateurs par son interprétation de Mace Windu dans la Menace Fantôme de la Guerre des étoiles, rôle dans lequel il égalait les personnages en image de synthèse comme Watto. C'est donc avec une impatience non-dissimulée que j'abordais la vision de ce film. Et le moins que je puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu. Samuel Lionel Jackson interprète un personnage profondément bon (ce qui correspond au tempérament de l'acteur), mais qui, par les aléas de la vie, est amené à pratiquer l'ultraviolence. Le Lugger, le Uzi, le M-16, la Kalachnikov, le FAMAS, plusieurs arts martiaux tels que le karaté, le krav maga et le judo, le katana, le nunchuk, les shurikens, la magie noire, le char d'assaut, voici un éventail des différentes armes et pratiques dont il est conduit à se servir dans le film. Cependant c'est un message plein d'espoir que porte ce film car à la fin Samuel explique à la jeune fille, qu'il devait protéger et qui se trouve au bord de la mort de part la faute de son échec, que le maniement des armes ne mène qu'à la guerre, qu'il ne l'avait pas compris avant cela mais que son échec amer le force à raviser son jugement. La petite fille s'éteint dans un dernier souffle mais le spectateur est convaincu du changement qui s'est opéré dans le cœur de Samuel et c'est bien ce que nous demandons au cinéma. Cela laisse augurer du meilleur quant au second épisode où Samuel Lionel Jackson défendra la veuve et l'orphelin, cette fois, avec moins d'ultraviolence.