Monsieur Obertone avait déjà envoyé du lourd avec son précedent ouvrage la France Orange Mécanique où il dénonçait tout ce qu'il y avait à dénoncer sur les saletés et les saloperies de ce monde de merde où les racailles se baladent librement le cul à l'air pour faire chier le petit artisan bien de chez nous et qui font vivre l'insécurité permanente à nos flics et nos militaires qui sont obligés de se battre avec des tapettes à mouches, mouches à merde, mais vous croyez quoi ? qu'ils en ont quelque chose à branler les caïds qui font la loi dans nos quartiers bien de chez nous ? Y a 100 ans, le Roi se baladait dans ces quartiers et personne se serait permis de lui manquer de respect, maintenant quand ils voient Macron ils font des doigts d'honneur qu'ils ont préalablement inséré dans son TROU DU FION, si c'est pas leurs couilles. Bref, on se comprend.
Mais là on peut dire que Monsieur Obertone touche au sublime tel Monsieur de Trier ou Monsieur Noël. Sa prosopée atteint le firmament de notre belle langue francophone, sa plume flamboyante et incisive remet Madame Angot et Monsieur d'Ormesson en couches culottes. En lisant ce livre, on a la certitude d'avoir à faire à un authentique esprit chevaleresque digne des temps reculés. Et Dieu sait que de nos jours on a bien besoin de chevalité quand on peut plus faire dix pas dans la rue pour aller acheter sa baguette sans se faire prendre à parti par l'insécurité galopante. C'est le seul (avec toutefois le bon sieur Zemmour) qui a les roubignoles suffisamment pleines pour dire les vérités que les autres osent pas dire, même s'il sait que ça va pas faire plaisir à tout le monde. Parce que c'est vrai, dans ce pays de MERDE, on peut plus rien dire sans se faire tomber dessus par les associations de mes fesses (et si je me sens permis de le dire, c'est que Monsieur Obertone l'a dit avant moi).
Monsieur Obertone dénonce une nouvelle fois grave dans ce volume, au prix peut-être de sa vie. Rien ne lui résiste, que ce soient les fils de bouses excrémentales qui mettent leurs pieds sur les banquettes, les ordures ménagères malodorantes qui vous tiennent pas la porte quand vous sortez de la piscine municipale en slip de bain, les chiens de la casse qui profèrent des gros mots dans les lieux publics, les furoncles putréfiés qui ne ferment pas la lunette des vécés avant de tirer la chasse, les pissotières mal engoncées qui souhaitent pas la bonne journée à la caissière, les phacochères malpropres qui s'essuient le cul sur les places handicapées, les jeanfoutres malappris qui enculent leur chameau entre le Franprix et le Roi Merlin, les tapettes sans gênes qui défèquent à la vue et au sus de la gente, les zazous mal rasés qui écrasent leurs mégots de marijeanne dans les pots de géraniums de la mairie, les gros cons et les connards qui tabassent les arbres fruitiers, les pauvres hères sans éducation qui croient bon de pisser dans la pompe à essence avant que les autres se servent. Toutes ces choses qui rendent ce bas monde qui pourrait être si beau si moche, vil et pleutre.
Merci Monsieur Obertone de dire tout ça. Votre œuvre est un véritable Rougon-Macabre de la France du 21è siècle. Ensemble efforçons-nous de la rendre meilleure en vue d'un éventuel 22è qui hélas s'éloigne de plus en plus quand on voit tous ces comportements…