Je voulais regarder The Scribbler pour le plaisir coupable de retrouver certaines actrices de télévision, que ce soit Katie Cassidy star d'Arrow qui porte le film à merveille, ou les gloires passées de Buffy comme Eliza Dushku et Michelle Trachtenberg aux interventions beaucoup moins marquantes.
Finalement je ressors très satisfait du visionnage de cet ovni qui ne s'était mis aucune barrière. Semble-t-il adapté d'un comics assez underground, la patte visuel fait son effet. L'atmosphère de ce sordide immeuble - antre de la folie, asile sans cellules ni murs - est une bonne réussite du film.
A la croisée entre enquête policière à suspens et film plus intimiste lorgnant par moment sur du huis-clos, l'authenticité se retrouve dans le développement de Suki, sérieusement atteinte, aux personnalités multiples et à qui s'offre le choix de tenter de les éliminer une à une à l'aide d'un traitement risqué. The Scribbler est la personnalité rivale de Suki, son écriture miroir emplit le film d'un aura de mystère tout autant que les hallucinations constantes de l’héroïne.
Traitant la folie dans un style fantastique assumé, avec une réalisation qui réussit à donner du style à l'ensemble malgré un sérieux manque de moyens, The Scribbler dégage un caractère sincère qui fait du bien dans ce genre de cinéma.