C’est bien beau d'avoir des idées, encore faut-il savoir en faire un film. Ça résume assez bien The Scribbler, adaptation d'un roman graphique (dont je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il vaut) dont le réalisateur n'a pas su comment en faire un film un minimum correct. Parce que c’est carrément mauvais. Hormis Katie Cassidy qui se démène comme elle peut pour jouer son personnage, les acteurs sont à chier. L'histoire se perd en cours de route, à croire que le scénariste s’est lui-même perdu dans son travail. Le rythme est en dent de scie, mais ça va pas bien vite dans l'ensemble. C'est mis en scène un peu n'importe comment. Les décors font bien cheapos, et cerise sur le gâteau, les quelques effets numériques par-ci par-là sont à la ramasse. On se croirait dans un téléfilm du dimanche après-midi...
On sent un potentiel, avec cette résidence pour les fous, mais hormis l'héroïne et son interprétation intéressante de sa lutte avec ses multiples personnalités, les autres "patients" sont juste assez effrayants pour faire peur à un gamin de cinq ans. Quoi d'autre ? Y'a Sasha Grey qui fait une apparition (mais elle est tout habillée, inutile de vous exciter), le métrage lorgne à un moment vers le film de super-héros avec l'héroïne qui choure une tenue d'Halloween et qui va finir par se battre avec, la baston final est d'ailleurs bien nullos, le flic qui fait l'interrogatoire et l'un des plus stupides du l'histoire du cinéma, et on a droit quelques scènes ridicules par moment, mais on est plus à ça près.
Voilà, c'est nul, et merci pour avoir cliqué, toi, fan de Sasha Grey.