Et oui, j'avoue sans aucune honte, j'aime ces films là. J'aime ça depuis toujours, parce que mon auteur préféré est (était ?) Tom Clancy, que j'ai toujours aimé les gentils du Président contre les méchants du monde extérieur, que j'ai toujours aimé leur Glock 9mm qu'ils trimbalent partout, leurs lunettes noires, l'oreillette, l'expérience, les week-end de pêche dans l'Ohio à boire de la bière avec des chemises de bucheron canadien (et le Glock...).
Bref, j'ai toujours aimé parce que ça m'a toujours fait rêver.
Alors évidemment, The Sentinel n'est pas un grand film, entendons-nous ! Le scénario n'a rien d'intellectuel, c'est "le Président des Etats Unis d'Amérique" qui est au coeur d'un complot international qui gangrène jusqu'a son chef number one de sa sécurité personnelle. Rendez-vous compte ! Au nez et à la barbe de tout le monde ?
Non, Jack Bauer l'agent Breckinridge est là pour veiller au grain. Décidemment, je veux pas dire, mais faut pas lui confier un poste dans le NTU, PID, KFO, CPK ou NRC, parce que je sais pas, mais je trouve que ce mec attire le complot de l'intérieur, non ? Partout où il passe, paf, complot.
Digression mise à part, le film est bien américain comme on l'aime, ça se tire dessus, y'a des gadgets super sophistiqués, de la manipulation, des armes avec des morts, et même des énormités sur lesquelles on ferme les yeux juste parce que, après tout, ce film à atteint son objectif : ce matin, je rêvais de faire parti du Secret Service !