Le ridicule ne tue pas...
...et heureusement pour Tagada (comprenez le réalisateur, que j'ai franchement du mal à prendre au sérieux après ce film)
Malgré le concept qui en général me plait plutôt assez, ici tout concoure à rendre ridicule l'intégrité du film. Techniquement c'est une catastrophe; Une mise en scène à chier, des plans filmés avec les pieds, des acteurs pas naturels au possible, une sur-utilisation abusive des ralentis qui rendent le film encore plus hilarant, une sur-utilisation, encore, de la BO pour prendre le spectateur par la main question émotions. Surtout que c'est utilisé pour rendre epic des scènes absolument banales. Bref c'est bien dégueulasse, même pour un D2D.
Too est son prénom, Much son nom. Tout est fait pour obliger le spectateur à apprécier le spectacle et c'est franchement gonflant. On va jusqu'à nous expliquer le film de A à Z en nous rappelant les éléments "clefs" via une voix off à la façon Captain Obvious ou juste expliquer des détails que le mec a pensé à la dernière minute et ça faisait trop bien dans sa tête pour pas le mettre au tournage. En fait moi j'appelle, ça prendre le spectateur pour un demeuré.
Et puis bon, l'évolution du scénario tient elle-même pas debout. C'est bourré d'incohérences, et ce du début à la fin et dans chacun des segments. Quand on y regarde bien, c'est quand même l'histoire d'un gars qui veux se suicider parce que son GPS ne fonctionne pas, ou encore d'une fille qui entend des mots venant d'un téléphone qui ne fonctionne pas non plus et au final on n'en sait pas plus.
Le final....et quel final ! Le film se conclu de manière tellement, mais tellement... mouai non y'a pas de mot adéquat pour ça en fait. Pour faire simple; A film ridicule, fin ridicule.