Composé de trois parties ou actes qui s'entrecroisent réalisées par trois personnes différentes, David Bruckner, Dan Bush et Jacob Gentry, The Signal est un peu une bonne surprise pour ma part car je ne m'attendais pas à un tel résultat ! On sent une véritable passion pour les films de genre derrière cette œuvre au budget de seulement 50.000$.

La première partie pose les bases de The Signal, une jeune femme nommée Mya quitte son amant Ben pour aller rejoindre son mari Lewis, et à partir de ce moment tout dérape. Les gens exposés à un signal transmit par la télé, les téléphones ou la radio deviennent incontrôlable et cèdent à des pulsions meurtrières ! J'ai beaucoup aimé l'esthétique de cette partie, tout est très soigné et le petit budget ne se fait même pas sentir, la tension est palpable à chaque instant et cela est d'autant plus effrayant qu'il est impossible de savoir si une personne est « infecté » ou non par le signal ! Mya croise notamment un des amis de son mari qui dit avoir tué des personnes qui voulaient s'en prendre à lui, ce passage est terrifiant car on ne sait pas si ce personnage est juste déboussolé par le événements ou si lui aussi a été touché par le mystérieux signal.

Avec la seconde partie le changement de cap est assez brutal. On passe de la violence visuelle et psychologique à l'humour burlesque et très noire ce qui n'est pas sans rappeler Severance ou Shaun of the dead (je suis pas le premier à faire la comparaison je sais) et on se surprend à rire de nombreuses fois. On comprend avec cet acte ce qu'il se passe dans la tête des « infectés » à travers leurs yeux et donc pourquoi ceux-ci agissent ainsi.

La troisième partie est absolument grandiose et à la hauteur du reste du film, le final m'a fait l'effet d'une énorme gifle mais je ne vais pas en dire plus pour ne pas vous gâcher la surprise.

On aurait pu croire que le changement de réalisateur d'une partie à l'autre poserait problème mais ce n'est même pas le cas. Chacun des réalisateurs appose sa « patte » dans l'acte qu'il réalise et l'ensemble du film reste très homogène.

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Nero93140
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le 17 juil. 2011

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