Grissom meets Pacey

Les sociétés secrètes dans les universités américaines sont un sujet très intéressant pour un film. Cependant, passé sous la moulinette Neal H. Moritz, on peut avoir quelques doutes quant au bien-fondé de l’entreprise…

Neal H. Moritz envoie donc son yes man préféré, Rob Cohen à la tête d’un thriller simpliste qui met en scène de beaux éphèbes aux prises avec une société secrète existante, les Skulls and Bones, à Yale. En gros, ils surfent sur la popularité nouvelle de Joshua Jackson, transfuge de la série Dawson et sur celle de Paul Walker, à l’époque souvent handsome bad guy ou juste second rôle dans des teen movies efficaces (Brokedown Palace, Elle est trop bien…). En dépit d’une première demi-heure plus divertissante, The Skulls s’écroule totalement quand vient l’élément déclencheur, plus qu’attendu, que même William L. Petersen ne peut sauver malgré son immense talent. Le film devient alors une comédie involontaire, même pas franchement drôle, au fur et à mesure que les rebondissements, tous évidents, interviennent, dans une mise en scène absolument pas adaptée et une musique sincèrement pénible.

Complètement stupide, The Skulls n’est pas nécessairement antipathique mais il est franchement ridicule et ses acteurs, jouant tout (bien) au premier degré ne peuvent le sauver d’un oubli certain.