Ce que je retiens du film, c'est que Fincher a réussit deux prouesses.
Tout d'abord, présenter Marc Zuckerberg de manière assez objective à mon goût. On retrouve un personnage lunatique, égocentrique qui a soif de reconnaissance. N'étant pas fan du personnage, j'en suis arrivé à éprouver de la sympathie pour ce garçon qui a toujours manqué d'assurance, malgré des choix de vie peu judicieux. On pourra d'aileurs saluer la prestation juste de l'acteur principal.
Ensuite, l'esprit des startup web américaine. Cette notion d'aller vite, où tout le monde se retrouve à faire de la technique, de la stratégie, du business. Cet univers est parfaitement retranscrit au travers des différentes étapes du développement de Facebook, mais aussi des lieux visités/cités.
Le travail sur le son et l'image ont été soigné pour donner un rendu très naturel. L'histoire quant à elle, est ponctuée de petites touches d'humour, sans doute nécessaires pour rendre un peu plus digeste un film qui emploi un vocabulaire souvent technique et qui ne laisse pas vraiment de répits aux spectateurs.