The Social Network par Julien Camblan
Hypnotique. Du début à la fin, j'ai eu les yeux grands ouverts, à l'affût de chaque parole, chaque action. La première scène, qui avec du recul pose le personnage de Mark Zuckerberg magistralement, m'a d'abord un peu effrayé, on peine à suivre le dialogue, mais la scène qui suit m'a tout simplement scotché.
Tout ici est vraiment passionnant, autant l'histoire de la création de Facebook et les procès qui s'ensuivirent (ces deux aspects sont entremêlés dans le film) que la réalisation propre, sobre et efficace que nous livre Fincher.
Entre morceaux de procès, suivis de développement, histoires d'amitié, dérives d'Internet et zooms sur le site Facebook himself, on alterne sans perdre le spectateur entre narration romancée et discours techniques. Chapeau bas.
Le jeu des acteurs est par ailleurs globalement excellent. On dira peut-être que Jesse Eisenberg en fait un peu trop, qu'on a parfois l'impression de voir un cousin de Sheldon Cooper, mais c'est ce qui rend le personnage excellent à mes yeux.
En y repensant, je ne trouve pas grand chose à redire sur ce film. Je n'en attendais rien, je ne savais en fait pas à quoi m'attendre, mais si j'en avais attendu quelque chose, ça aurait été sans doute très proche de ce qu'il est. Carrément.