Oh, tu nous caches quelque chose mon petit Mark...
Euh, comment dire... eh bien Mark Zuckberg tu as bien banané tout le monde! Certes, ce film nous démontre que lui et sa bande de copains sont très intelligents mais Mister Fincher veut aussi montrer que Facebook repose sur d'affreux coups fourrés entre eux et envers les autres... Le pauvre petit Eduardo Saverin qui n'a été indemnisé que de quelques Millions de dollars...Bref, recentrons-nous sur le film...On sent que ce qui a intéressé David Fincher dans l'histoire de cet homme, c'est le contraste entre son incroyable réussite professionnelle, la façon avec laquelle il a bâti un empire en seulement quelques mois, et le pathétique échec de sa vie personnelle. Un paradoxe cruel quand on sait que toute sa gloire et sa fortune reposent sur un réseau social et sur des millions d'amis... virtuels.On le voit, The Social Network s'avère bien plus passionnant que prévu
D'une part parce que cette histoire se transforme en simili-film noir, dont les personnages, magnifiquement ambigus, donnent à de jeunes acteurs prometteurs l'occasion de se mettre en valeur. Jesse Eisenberg est parfait dans le rôle du jeune surdoué, tout comme Andrew Garfield en Eduardo Saverin et même Justin Timberlake en Sean Parker.
D'autre part, car ce film permet au cinéaste d'aborder des thèmes récurrents de son oeuvre et de continuer à nourrir une réflexion sur la nature humaine et le poids de la société sur l'individu.
Et enfin, parce qu'avec The Social Network, David Fincher réussit la gageure de transformer une belle success story individuelle – celle de Zuckerberg et Facebook – en un portrait peu reluisant de l'Amérique du début du XXIème siècle.
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