Un documentaire assez fourni, et avec une bonne remise en contexte (que je n'attendais pas, je pensais qu'on allait entrer dans le vif du sujet dès les premières minutes du docu), des intervenants nombreux (et pas de la merde d'ailleurs, coucou Lou Deprijck, CJ Bolland et Joey Beltram, entre autres) et intéressants. Je le recommanderais aux personnes qui, comme moi, ne connaissaient pas grand chose à la new beat et à ses origines.


Toutefois, et les gens qui se sont perdus sur le site et sont tombés par hasard sur certaines de mes critiques de documentaires liés à la musique me voient venir, je me dis qu'il aurait pu être encore mieux fait :


Vis-à-vis des d'artistes et/ou morceaux mentionnés sans extrait qui auraient pourtant été bienvenus pour permettre de mieux visualiser les propos tenus (pour les gens qui, sait-on jamais, ne connaissaient pas) :



  • Jean-Michel Jarre

  • Kraftwerk

  • Bela Lugosi's Dead de Bauhaus

  • Steve Reich

  • Klaus Schulze.

  • Un morceau mentionné lorsque Eddy Declerq évoque la première fois qu'il était venu au Boccaccio et qu'ils ont passé un morceau au ton remarquablement angoissant et macabre (il en a même pleuré)

  • I Feel Love de Donna Summer

  • La Isla Bonita de Madonna


Vis-à-vis des autres trucs que je me demande comment ça a pu être laissé comme ça



  • Lorsque à un moment, on voit Ronnie Harmsen parler dans la rue devant un club et évoquer le fait que la file d'attente allait jusqu'au coin de la rue, c'était peut-être le moment pour le caméraman de se bouger quelque peu pour filmer ce coin de rue justement, non ?


Vis-à-vis des trucs non crédités, en tout cas pas au bon moment



  • Ben quasiment toutes les musiques passées tout au long du docu. Si on ne connaît pas, impossible de savoir qu'il y avait telle musique à tel moment, et du coup, c'est peut-être un peu chiant de devoir se taper tous les crédits en fin de docu si on veut en retrouver une particulièrement.

  • On voit une archive de Jo Casters dans son studio, mais ça date de quand et c'est où ? J'aurais aimé le savoir.


Vis-à-vis des propos tenus



  • Je trouve curieux d'entendre dire qu'en 1985-1986, on en avait marre d'un groupe comme Depeche Mode, alors que la bande à Martin Gore prenait justement une tournure de plus en plus dark et indus (tout en restant majoritairement synthpop, bien entendu) à ce moment-là.

Abris_Cubalys
7
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le 11 mars 2022

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