The Star of Cottonland par Ninesisters
Trop choupi !!!!!! >.<
Le principe de Wata no Kuni no Hoshi est relativement simple : ici, tous les chats apparaissent aux spectateurs sous la forme d'êtres humains. Chibi, la petite chatte tenant lieu de personnage principal, ressemble à une véritable poupée ; elle est absolument craquante, totalement adorable, je fonds complètement rien qu'en la regardant. Je ne vais pas dire que tout le succès de ce film repose sur elle, mais pas loin.
Cette particularité mise à part, l'histoire se résume tout simplement à la vie de l'attendrissante Chibi, ainsi que de son entourage : Tokio, un étudiant "ronin" qui ne semble pas franchement intéressé par les études, le père, un écrivain qui apparemment gagne suffisamment pour faire vivre sa famille, et surtout la mère, qui souffre d'une véritable phobie des chats, mais qui endure la présence de l'animal de compagnie de son fils, car elle a constaté que celui-ci avait l'air plus enjoué depuis son arrivée. Chibi, quant à elle, rêve de devenir humaine, et a l'art de transformer les petits événements du quotidien en aventure ; orpheline, elle a tout à apprendre du monde qui l'entoure. Elle peut aussi se montrer jalouse quand son Tokio s'intéresse de trop près à une (autre) fille. En tout cas, elle reste toujours aussi choupimimi ^^
Wata no Kuni no Hoshi est adapté d'un manga de Yumiko Oshima, daté de 1978 ; cela se ressent dans le graphisme, très typé "shojo des années 70″. Le chara design ressemble assez au trait de Riyoko Ikeda, ce que je ne hais point (litote). Ce film n'est ni plus ni moins qu'un anime "tranche de vie" – même s'il s'agit de la vie d'un chat – où les félins apparaissent sous des formes humaines ; il est à la fois romantique et poétique, rempli de tendresse, et servi par les jolies musiques de Richard Clayderman... Euh... Je vérifie quand même... Ben si, c'est bien Clayderman qui signe la bande-son de cet anime. Je me demande ce qu'il vient faire là, mais le résultat est réussi, donc il n'y a rien à redire.
Comme tous les représentants du genre "tranches de vie", Wata no Kuni no Hoshi peut être parfois lassant malgré sa courte durée, mais la bouille de Chibi et quelques moments touchants ou magiques rattrapent largement le coup.