★★★★★★★★★☆ | 9/10 | Un chef d'œuvre
The Strangers. Quelle sacrée expérience que de ressortir d'un film aussi noir que la nuit, aux thématiques aussi tranchantes qu'un sabre céleste venu des cieux. Après trente difficiles premières minutes, on se laisse envoûter par cette œuvre qu'on croirait sortie d'un autre temps. Cette fresque multigenre d'une générosité cinématographique folle nous prend à la gorge du début à la fin. Nous, spectateurs, assistons donc à la descente aux enfers d'un père de famille, policier incompétent qui au fur et à mesure, va évoluer pour finalement se révéler être un personnage d'une beauté incroyable, rongé par la noirceur de l'incompréhensible violence qui s'abat sur son petit confort.
Na Hong-Jin vient de livrer ce que l'on appelle communément un véritable chef d'œuvre. Si certains auront du mal avec l'atmosphère glauque et anxiogène que le long métrage sud coréen met en place, d'autres en seront galvanisés par la folie de cette pépite.
Construit à la base d'un polar, le film passe par diverses étapes comme l'épouvante, le drame familiale, le fantastique et même le genre du zombie qu'on a pu retrouver avec Dernier Train Pour Busan cet été.
Sans être maladroit, le film parvient à additionner tous ces genres avec un finesse rarement vue au Cinéma.
Le film brouille les pistes afin que le spectateur soit confus. Filmé avec maestria, mise en scène avec brio, joué par des acteurs époustouflants, je pense clairement que **The Strangers *fait un candidat idéal pour les Oscars des Meilleurs films Etrangers***
"Souhaite le mal à qui tu hais, il retombe sur qui tu aimes"
■ [̲̅T̲̅][̲̅O̲̅][̲̅P̲̅] 10 άññεε 2016 ■