Dans cette pétillante comédie Paramount fleurant bon les colorées et légères années 60, la flamboyante rousse Ann-Margret - ou du moins son personnage - cherche à se faire embaucher par une revue de charme du style Playboy (pas pour poser dans leur magazine hein, mais pour écrire des scénarios pour leurs photoshoots). Refoulée à plusieurs reprises, notre scénariste n'en démord pas et va aller jusqu'à fréquenter le fiancée de la fille du grand patron pour arriver à ses fins, et au passage semer une brave zizanie.
Les péripéties et les gags s'enchaînent dans The Swinger pour accoucher au final d'une histoire sans prétention et hautement divertissante à la Jerry Lewis. Les acteurs sont tous tops, mais c'est bien sûr l'omniprésente Ann-Margret qui leur vole à tous la vedette. Et comme souvent avec elle (les connaisseurs comprendront), la coquine nous en donne pour notre argent !
L'actrice se déhanche et chante lors du générique de début et de fin du film, danse dans une sorte de legging noir transparent (à moins que ce ne soit un collant qu'elle porte comme un pantalon), se met minable lors d'une danse tribale (et lascive) sur un parterre de diverses peintures poisseuses, sans oublier deux photoshoots clipesques qui enchaînent les images ensorcelantes d'elle à un rythme effréné. Ah oui... à la fin, elle fait aussi de la moto avant de... SPOILER (regardez plutôt le film pour savoir ^^).
Vous l'aurez compris, ce film est tout à la gloire de son interprète principale, qui décidément n'aura de cesse de me surprendre à chaque nouveau film que je découvre avec elle.