Le personnage principale joué par Chris Pratt est d'abord présenté comme un bon père de famille aux ambitions contrariés, qui a du mal à contrôlé ses impulsions autodestructrices hérité de sa relation avec son père... et puis paf on coupe et on passe au film de SF façon Starship Trooper, des scènes d'actions peu crédibles s'enchainent jusqu'à la rencontre qui remet en scène son histoire personnel... et rien, aucune intensité, un jeu d'acteur au rabais, suivi d'une scène d'action encore piqué à Starship Trooper et retour au crin crin de ses problèmes familiaux, nouvelle scène d'action à la Aliens.
Retour au présent, après quelques péripéties encore moins crédibles on a un littéral copier coller de la fin du film X-files, jusqu'au dénouement façon Predator en forme de réconciliation familiale.
Parce que rien ne vaut de tuer un alien à l'opinel pour résoudre 40 ans de conflits père-fils.
Le jeu d'acteur complètement plat de Chris Pratt tuera toute tentative de tension dramatique tout au long du film, et au cas où ça n'aurait pas suffit l'introduction du pire cliché des années 80: un acteur noir atteint de logorrhée pour le comic relief, pauvre Sam Richardson.
Ce film est littéralement un mauvais patchwork de films de référence: Starship Trooper beaucoup, Aliens un peu, avec des scènes emblématiques pompés à X-Files ou Prédator.