Pendant un peu moins d'une minute, je me suis fait des films. Après avoir manqué de m'évanouir devant la stupidité manifeste du scénario, j'ai cru, à la fin de la première partie (genre) que j'avais peut-être affaire à quelque chose d'atypique, à une œuvre d'art dramatique et totalement expérimentale.
Ces quelques instants qui m'ont mis le cerveau en émoi, c'est au retour de ce mec (osef son nom, osef tout ce film d'ailleurs mais laisse moi finir avant de conclure peut-être, non ?) revient dans le présent... Oui, à ce moment là j'ai imaginé que peut-être ce ramassis de conneries était un moyen très cher et peu conventionnelle de nous présenter un homme qui va devoir affronter un sévère ptsd tout en ayant la certitude qu'il ne lui reste pas plus de sept ans à vivre auprès de sa femme et sa fille qu'il sait maintenant ne pas aimer autant qu'il le croyait jusque là...
Quel tragédie n'est-ce pas ? Quel horreur, quel CHOC ?! Pendant ces quelques instant il m'a parut évident que c'était là l'explication, la justification à la tête complètement hallucinée de ce Chris visiblement dépassé...
Puis non... Puisqu'il s'agit en fait d'un acte de terrorisme contre le septième art, d'un film ni fait ni à faire, dépourvu de toutes qualités cinématographique, d'une daube d'un calibre gros comme ma beep.
Et pourtant, j'ai pendant moins d'une minute j'ai passé un excellent moment, et pour ça je dois dire merci. Merci la marijuana, légalisons-la!