Il était une fois un monde qui n’était pas fait que de sable, un monde où il existait des formes vivantes appelées arbres, avec un tronc, des branches et des feuilles, vertes, une couleur qui n’était pas celle du sable. Sommeille encore aujourd’hui l’espoir d’une renaissance, d’un retour de la vie, même après la mort de l’être cher... La sécheresse, la mort, se raccrocher à la vie, à l’espoir, même infime. Garder l’essentiel quand tout s’écroule, y croire, même si c’est impossible : tel Sisyphe, un homme passe sa vie à croire en l’impossible.
The tree est un film de fin d’étude réalisé par deux étudiants des Gobelins. Le film est beau, simple, émouvant. Ce court métrage m’a fait penser à l’arbre du Ténéré, qui pendant longtemps trôna seul au milieu du désert. Ici, l’arbre du Ténéré, c’est le vieil homme, qui poursuit son projet, seul, jusqu’à la fin. L’arbre du Ténéré est mort en 1973. Tout à une fin, semble-t-il...
Le film est ici : https://vimeo.com/276012526