Premier Malick que je vois et d'entrée, ça ne me donne pas envie de jeter un oeil à sa filmo. Quelqu'un meurt, Brad Pitt pleure. Trente ans plus tard, Sean Penn déprime et allume une bougie. S'ensuit une demi-heure (peut-être moins mais ça me semblait horriblement long) d'écrans de veille: des cascades, de l'herbe, des arbres, des planètes, des étoiles, des cellules, des volcans et des dinosaures en FX mal foutus.
Pas d'histoire, juste des tranches de vie de la jeunesse du personnage de Sean Penn (le gosse qui le joue a plus de temps à l'écran que Sean Penn qui doit avoir dix minutes sur 4h23) avec des moments WTF (je n'ai toujours pas compris pourquoi la mère dansait dans les airs) et des dialogues à base de "Mother", "Father", "Brother"...
Malgré l'excellente réalisation et photographie, le discours philosophico-mystico-poétique sur le sens de la vie est gonflant plus qu'autre chose et donne des airs prétentieux au film. J'aurais du suivre ceux qui quittaient la salle en pleine projection. Je ne dois pas être assez ouvert. Bullshit.
Bon, je vais revoir Le Sens de la Vie des Monty Python qui est étonnamment plus cohérent que ce film!