Au début, il y avait un gentil dinosaure qui épargnait ses camarades herbivores. Après il y a eu Brad Pitt, et Sean Penn, mais à peine cinq petites minutes. Et puis ils se tous retrouvés sur une plage (les hommes hein, pas les dinosaures) pour se congratuler, et se dire combien ils s'aimaient. L'histoire du Monde selon Terrence Malik, elle dépote.
La Grâce, la nature, l'éducation à la dure, ou encore la violence intérieure, autant de thèmes revisités par Terrence Malik, qui nous abreuve de mièvrerie, qui surcharge, qui alourdit, qui ennuie. Certes, le réalisateur nous offre de belles images (chouette), mais il se (nous) perd dans un dédale théologico-contemplatif absolument navrant....Ah oui, Dieu il est méchant? Ah non, Dieu est à l'origine de la nature, donc il est gentil? Au bout du supplice, on apprend, en exclusivité, que l'amour est le plus fort. Tout ça pour ça? Ah ben oui....Et dire que "ça" a remporté la palme d'or.