The Union
4.3
The Union

Film de Julian Farino (2024)

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Vous êtes en vacances dans un endroit que vous ne connaissez pas trop et vous avez la dalle. Vous faites le tour de la bourgade et après quasi une heure vous vous rendez compte qu'il n'y a pas vraiment de restaurant mais juste une supérette. Bon à priori le but étant de juste se remplir l'estomac vous rentrez et vous vous mettez en quête de quelque chose qui pourrait ravir un minimum votre palais. Vous avez beau poser votre regard partout sur les rayons y a rien qui vous fait saliver.... c'est la loose. Donc pas le choix vous faites votre deuil de toute expérience culinaire et vous choppez le premier club sandwich avec le pain de mie super sec en face de vous. Ok il coûte pas des masses mais vous déboursez du fric pour ça et le caissier vous regarde l'air de dire " meh c'est la vie gars". Vous avez pas spécialement d'attente et vous plantez vos crocs dans le sandwich et oh ? OH ?
Nan je plaisante c'est fade. On profite de la petite seconde de satisfaction où la mayonnaise de seconde main vient donner l'impression qu'on se remplit l'estomac et bim fini aussi vite que commencé.

Oui c'est l'effet que ça fait de regarder The Union. Un énième film d'espionnage sans saveur avec tous les clichés pas inspirés du genre. C'est fou comment Netflix a trouvé le dosage de feignantise acceptable pour le spectateur avec une modestie écoeurante. Toujours la formule des clins d'oeil pour dire " on fera jamais mieux mais on est cinéphiles"( sérieusement faire un clin d'oeil à Will Hunting parce que Mark Wahlberg duh, à ce stade j' ai failli attendre la version Turkish CGI de Robin Williams ).
Son réalisateur Julian Farino n'est qu'un énième faiseur ici qui, non content d'avoir un budget pour réaliser ses fantasmes de gosses, ne propose rien. Les plans caméras sont standards et même dans l'action c'est tellement plat qu'on se fait chier.
J'avais rien dit pour Red Notice mais là je commence à me dire qu'effectivement l'industrie filmique a passé un point de non retour alarmant. Quand t'en arrive à dire les dialogues en même temps que les personnages sans avoir vu le film c'est qu'on sait déjà quel burger ils ont foutu dans l'emballage.

Je prie pour qu'un jour j'arrête d' être assez con pour rentrer dans les supérettes ????

Totoya
3
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le 19 août 2024

Critique lue 375 fois

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