The Witch: Le cinéma d'Horreur

Voilà maintenant des semaines que j'attends le film de Robert Eggers au tournant. La bande -annonce nous donnait un bel aperçu du film qui avait l'air d'être un véritable film d'épouvante. Car depuis quelques années, le cinéma d'horreur coule de part les plusieurs navets pondus comme "Ouija" ou encore "Poltergeist". "The Witch" est bien différent du cinéma d'épouvante qu'on pouvait nous proposer ces derniers temps avec des "oeuvres" remplies de "screamer" et de "jump scare". Au contraire, ce film nous propose une ambiance pesante dès les premières minutes du film.
Après s'être fait bannir d'une communauté en Nouvelle-Angleterre aux États-Unis en 1630, la famille originaire d'Angleterre composé du couple William et Katherine et de leur cinq enfants, va s'isoler à la limite de la civilisation près d'une forêt. Ils mènent une vie heureuse dans leur ferme, cultivant leur terre au milieu de la nature. Mais diverses incidents vont dissoudre la famille qui va très vite se rendre compte que quelque chose veut le mal de cette ferme.
Le film repose donc sur la légende des sorcières de la Nouvelle-Angleterre au XVII ème siècle, ce qui met donc "The Witch" dans la catégorie des contes.
Je tiens à souligner le fabuleux choix des musiques, qui est un des principales facteurs de cette ambiance, qui nous plonge réellement à l'époque et dans l'histoire.
Puis, le réalisateur américain Robert Eggers rends de très bonnes images, avec des scènes incroyables, ce qui nous met au premier plan de ce spectacle horrifique.
Je trouve certains éléments du film effrayants comme la légende du bouc Black Philippe qui incarne le mal ,mettant le spectateur relativement mal à l'aise. Les acteurs sont bons et l'actrice principale Anya Taylor Joy ,qui joue l'ainé de la famille Thomasin, joue parfaitement son rôle de jeune femme perdue.
Seul petit bémol, certains passages présentent quelques longueurs qui ne sont néanmoins gênante pour l'atmosphère de l'oeuvre.
Donc bilan positif pour Robert Eggers et sa bande qui ont su effrayer le public sans "screamer", mais avec une ambiance très pesante et des scènes glaciales.