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No Futur
C’est la première fiction de Jia Zhang-Ke, distribuée en Chine après « Xiao Wu, artisan pickpocket », «Platform», et «Plaisirs Inconnus », tous interdits par le bureau d’Etat. Non, le réalisateur...
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le 7 juin 2015
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The World par XavierChan
Le nouveau Pékin est en marche. Celui qui veut faire pareil que les autres grandes (la métaphore des capitales des pays réunies en une seule), celui qui implique un code à suivre pour ne pas briser l'harmonie de façade : les phrases de bienvenue répétées inlassablement dans le mégaphone de la réplique de la Tour Eiffel, dans l'indifférence la plus totale des agents de sécurité, en est le triste et dangereux exemple.
Derrière cela, les aléas de la vie d'une poignée d'artistes, dont on pourrait faire partie. Une bande-son électro signée Lim Gong, une photographie très métallique de Yu Lik-Wai, des couleurs, des dialectes, une énergie redoutable pour un film basculant peu à peu vers la morosité et une gravité de ton parce que Jia Zhang-Ke n'aime pas vraiment faire du cinéma de divertissement. Et cela plait beaucoup aux festivals parce que la Chine, c'est la contradiction, le silence, tout ça.
Derrière cela, les aléas de la vie d'une poignée d'artistes, dont on pourrait faire partie. Une bande-son électro signée Lim Gong, une photographie très métallique de Yu Lik-Wai, des couleurs, des dialectes, une énergie redoutable pour un film basculant peu à peu vers la morosité et une gravité de ton parce que Jia Zhang-Ke n'aime pas vraiment faire du cinéma de divertissement. Et cela plait beaucoup aux festivals parce que la Chine, c'est la contradiction, le silence, tout ça.
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le 24 févr. 2013
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Critique de The World par renardquif
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