Est-ce un porno dystopique ou une dystopie pornographique ? Grande question...
Toujours est-il que la vocation de ce film en vague référence au "Things to come" de HG Wells, me semble idéologique et adressée aux pornophiles de tous poils puisque le porno y est essentiellement montré comme outil d'abrutissement, avec cependant un malin plaisir à ce que les scènes de cul prennent tout leur temps pour couvrir pratiquement la moitié du film. Néanmoins, l'intrigue suit son cours et tient dans le rejet du ...porno. C'est donc une sorte de film qui se dénonce lui-même pour ce qu'il est, sorte de contorsionnisme masochiste conscient assez remarquable en fait...
S'il fallait enlever les scènes de cul, qui sont elles-mêmes des émissions télé dans le film, il resterait un moyen métrage dystopique assez standard pour son époque mais au final, l'ensemble est assez pénible à se farcir.