(...) ME AND EARL AND THE DYING GIRL est aussi et avant tout un hommage un peu inhabituel au cinéma. Et pas seulement grâce aux courts-métrages sans prétention des deux réalisateurs en herbe, qui se moquent respectueusement de chefs-d’œuvre du Septième Art. L’abondance de détails cinéphiles est en vérité assez surprenante : un père sociologue fan de Werner Herzog, une boutique de films artisanale et ses étiquettes manuscrites, un poster des 400 coups de Truffaut accroché au-dessus du lit de Greg, même l’envoûtante et légendaire bande-originale de Sueurs froides, du Bernard Herrmann discrètement placée sur une scène. Quant au film fait pour Rachel, il détient le pouvoir de guérison des blessures. Cette même magie que le réalisateur Alfonso Gomez-Rejon a instillée dans sa véritable œuvre, adaptée par Jesse Andrews d’après son roman éponyme, en forme de témoignage de leurs propres années de lycée, leur psychothérapie par l’image. Le cinéma est ici remède, puissant et magnifique (...)
critique par TOM - l'intégralité sur Le Blog du Cinéma