Thor-ais pas un marteau, qu'on en finisse !
Des vikings habillés comme pour fêter carnaval: short couleur moutarde, t-shirt rouge vif, fausses fourrures et quincaillerie en carton pate débarquent sur une ile pour en faire leur nouveau territoire. Le commandement est assuré par 3 frères dont Thor.
Sujet à des visions, Thor voit le marteau des dieux et se sent attiré à lui.
Mais les lieux sont hostiles, peuplés de bêtes en bermuda et non en short, détail importantissime, vous en conviendrez, des bêtes donc mi homme mi autre chose: curieux mélange entre ours, loup avec un peu de chat et quelques soupçons d'écureuil. Elles sont les gardiennes du fameux marteau, seule arme capable de les détruire.
Sur fond de légende, tout ce petit monde se tourne autour, s'attaque et se re-attaque et se re-re-attaque pour finalement se re-re-re-attaquer, Les vikings s'exhortent au courage avec emphase toutes les 10 secondes. C'est que les portes du Walhalla ne s'ouvrent pas pour n'importe qui, Odin n'invite que le gratin à sa table.
Entre deux coup de griffe en mousse / coup de lames en papier, tout ce petit monde discute. Et bla et bla et bla! Les dialogues frisent des sommets de platitudes, redondants, lénifiants, soulants.
Les carnavaleux de tous poils, guère convaincants, encore moins crédibles, n'ont ni l'air ni la chanson des personnages qu'ils incarnent et n'aspirent qu'à une chose: en finir avec toutes ces bêtises. Souhait que ne peut que partager le spectateur dont les yeux piquent et les oreilles bourdonnent, victime de cet affligeant spectacle.
Ennuyeux, et dénué d'intérêt, Thor et le marteau des dieux est indigne d'un nanar. Un coup de massue divine, et on n'en parle plus.