Thunder Fraud
Le loser est une aubaine pour le comédien : il suppose une prise de risque, une acuité psychologique d’une grande finesse, et, finalement, un double jeu. Jouer le héros digne d’admiration est à la...
le 13 févr. 2019
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Thunder Road fut présenté au dernier Festival de Cannes dans la sélection de l’A.C.I.D (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion). Il a aussi obtenu le Grand Prix du Festival de Deauville en septembre 2018.
Le policier Jimmy Arnaud enterre sa mère, ancienne directrice d’une académie de danse. Il essaie de faire son éloge funèbre, raconte tout ce ce qu’elle a fait pour lui et veut faire écouter aux proches qui sont présents la chanson de Bruce Springsteen qu’elle aimait: Thunder Road de 1975. Le magnétophone qu’il a emprunté à sa fille ne veut pas fonctionner. Il essaie de la chanter, n’y arrive pas. Il finit par décrire les paroles. C’est assez pathétique. Le malaise est général. Ce premier plan - séquence dure 10 minutes (!). Dans la petite ville du Texas où il vit, il essaie avec difficulté d’élever sa fille dont il partage la garde avec son ex-femme. Après l’enterrement, les catastrophes s’enchainent pour lui. Il trouve pourtant dans les paroles de la chanson la possibilité de s’échapper.
«But when you get to the porch they're gone
On the wind so Mary climb in
It's a town full of losers
And I'm pulling out of here to win.»
«Mais quand tu arrives sur le perron ils sont partis
Avec le vent, alors Mary grimpe
C'est une ville pleine de perdants
Et je pars d'ici pour gagner.»
Ce film est une extension d’un court-métrage et cela se voit. Le scénario est indigent. Les personnages ne sont que des pantins. Rien de comique, encore moins d'hilarant. Les femmes sont particulièrement gatées par le scénario. Elles sont toutes insupportables: la femme, la fille, la sœur...Si c’est cela le cinéma indépendant américain, nous pouvons nous en passer.
Heureusement, nous pouvons réécouter la chanson du Boss.
Créée
le 15 sept. 2018
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