Rétrocausalité en chaines
J'adore les paradoxes temporels, les livres qui en traitent, et les films qui les utilisent. Cette critique sera donc encore moins objective que les autres, z'êtes prévenus.
Timecrimes reste classique, le pitch de départ et le décor ne paient pas de mine mais peu importe. Quelque chose tourne mal, le protagoniste (Hector) a la possibilité de retourner dans le temps, il va donc sauter sur l'occasion pour corriger certaines erreurs. La joie des paradoxes étant que, la conséquence étant à l'origine de la cause, c'est bien ses retours dans le temps qui ont fait que quelque chose a mal tourné. Et nous voila dans une boucle. Ou plutôt trois boucles. Bref...
Je reste volontairement évasive parce qu'il me semble difficile de raconter un film comme celui-là. Timecrimes, par sa construction et quelques petites astuces visuelles, nous donne une leçon sur l'art des paradoxes et ne nous perd jamais, si tant est qu'on soit un minimum attentif (ne vous endormez pas, sinon laissez tomber, vous aurez du mal à raccrocher les wagons au reste du train temporel !).
A voir et à revoir !