Mais qui a subventionné cette merde ?
"Un grand méchant loup (Laurent Lucas), se balade dans le bois de Boulogne en pleine nuit, il y a plein de madames pas très nettes avec des voix très graves qui lui disent "Fien afec mwaa mon chéwii boucou ponheur boucou plaiZiiirrinho boucou amouw" (tentative ratée de retranscrire l'accent brésilien).
Mais Lucas et sa dégaine de vautour déplumé, les snobe tranquillement, elles renchérissent "CHEWI POUWKKOUAHINHO TU PARRRrrRRRRRRrr inho ?"
Lucas préfère quitter la route et part s'enfoncer dans la forêt pour trouver son petit chaperon rouge.
Après quelques minutes de marche et quelques gémissements suspects en arrière-plan, une femme (?) fait son apparition, elle chante une très jolie chanson.
"Triiiiiiiiiizchtechaaaaaaaaa ZAvooooooiiiiiiii TEI FIIIIIIIIIIIIM FEliiiiiiiiiiiiiiCIDADE ECHIMMMMMM Ma FELICIDADE DATOLA TECHIM DEH DEH DEH DEH YYyyyyyyyyyyyy CORASONNNNNNN TRISHTOU BAN Y CHY DA MA VOI FELIZIE LAAAAAAA".
Lucas tombant sous le charme, décide de l'embarquer dans sa clio, et de la ramener chez-lui.
- Interlude Voix Off :
Lucas : "Les roses, j'aime les roses. Les roses sont belles. Car elles sont la copie, les copies sont parfaites. L'original ne vaut rien. Mon jardin est vilain. Car il n'y a pas de roses. Mais j'aime mon jardin. Est-ce que j'aime les roses ? Que fais-je ? Où vais-je ? où suis-je ? suis-je un monstre ? Dieu n'a pas créé les roses, c'est l'homme qui les a inventés. Voilà la beauté. Petit jardin de merde. Jardin tu m'as enlevé mon âme. Jardin! Jardin !"
- Retour à la maison de Lucas :
- La femme (?) prostituée aux épaules carrées : "Jou m'appwelle Tireschia, pas théresa inho, tireschia. Jou souis oun POUTAIN ! On fa faire l'amourinho ! Fien dents mes bras inho !
Laurent Lucas : Non, je ne veux pas faire l'amour avec toi, Non! Je ne peux pas ! Viens !
Lucas enferme tirésia dans une pièce.
- Tirésia : Tou ma enfermé ! C'est mal ! jou tout réchichsté ! jou fien dou brazilou jou soui immigréhinho sans papierinho et pourtantinho jou survécuinho ! Tou ne m'auras pash tout à toi ! AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
- Lucas : arrête de crier. Les cris me font mal. Ils peinent mon coeur. Tant que tu crieras je ne serai plus là ! Je vais partir dans mon jardin, nourrir mon hérisson !
Tirésia craignant l'abandon, se résigne donc à ne plus crier, pour pouvoir au moins quitter la solitude et partager quelques moments d'intimité avec Laurent Lucas.
Ce dernier décide d'attacher sa prisonnière au lit en mode Basic instinct. Tiresia accepte sans poser plus de questions que ça.
- Tirésia : Tou lé aimes mes jambes inho ?
- Lucas : oui je les aime.
- Tirésia : Ou mes seininho tou les aimes ?
- Lucas : Oui je les aime.
- Tirésia : Ou mes zieuxinho tou les aimes mes zieuinho ?
- Lucas : Oui je les aime.
- Tirésia : Ou mes couillinho tou les aimes mes couillinho ?
Lucas reste prostré sous le choc.
Là, Tirésia en mode Hulk arrache les cordes qui l'attachaient au lit jusqu'alors, se lève, retire sa robe et montre sa bite à la face du monde !
- Tirésia : Jou sai, cest dégoulasse, jou oun zizi !
A la vision de cette horreur, Lucas préfère rebrousser chemin, quitter la chambre, en la fermant à clé. Il se contentera pendant un temps d'observer Tirésia par le judas de la porte.
Quelques semaines, et quelques images de magma en fusion plus tard...
Tirésia commence à avoir une grosse barbe, parce qu'elle ne prend plus d'hormones. Lucas déçu, lui crève les yeux, et l'abandonne dans la campagne.
Là Tirésia devient chauve, et est récupérée par une mutique fille d'un pasteur.
Tirésia a des yeux tout blancs et vitreux du coup, et il écrit une lettre à son frère Eduardo, pour lui dire qu'il ne verra plus le monde comme avant.
Ensuite Tirésia développe des dons d'oracles, et tous les paysans du coin viennent entendre la bonne parole.
"Jou un don, alour je donne".
Fin."
- Producteur : et ça durera combien de temps cette histoire ?
- Réalisateur : 1h51, et j'aurais un générique très très court, comme ça le film durera vraiment longtemps !
- Producteur : parfait voilà 3 millions.
(précision importante : j'ai été obligé de voir et de chroniquer ce film)