Déjà que les films russes ne sont pas nombreux à voir le jour chez nous, quand en plus il s’agit d’une SF à premiére vue assez ambitieuse, on a toutes les raisons de vouloir y jeter un oeil. Bon, c’est pas encore vraiment ça la SF Russe au cinéma…
L’histoire se passe dans un futur lointain sans précision de dates. Le gouvernement terrien a mis en place un systéme dur et répressif. Chacun est assigné à son emploi et sa place dans la société, ne laissant aucune place à l’espoir ou au rêve. Le résultat, ce sont des citoyens qui tentent de vivre quitte à braver le systéme. Le film démarre alors que 10 prisonniers sont exilés sur la planéte Titanium. La peine de mort n’étant pas en vigueur, on les envoie dans ce monde hostile. Arrivé sur place, un habitué de l’exil surnommé « Le loup » tente de prendre les commandes du groupe mais une femme et un homme s’en détache pour poursuivre leur route sur ce monde trés hostile.
Basé sur une esthétique post apocalyptique bleuté, et disposant d’effets spéciaux oscillant entre le « pas mal du tout » et le « complètement loupé », le film avait sa chance pour s’imposer dans le monde du DTV. Malheureusement, c’est l’écriture qui pêche. Le scénario n’a rien de remarquable (une fuite constante jusqu’à trouver une solution pour revenir), et les personnages n’ont aucune profondeur. Le loup n’est qu’un criminel sans fond, les retournements sont prévisible et, sans dire qu’on s’ennuie (le film dure 1H18, ce serait dommage), on ne se passionne pas pour l’histoire. Et on ne peut s’empêcher de rire quand, à la fin, un personnage tape un code et se trompe volontairement en le justifiant de cette maniére « Je teste pour voir comment ça marche » alors qu’il n’a que 2 essais ! Heureusement que les créatures ont un design assez réussit mais pour le reste, c’est raté…