Message pour Aurea: Ne cherche pas toutes les fautes d'orthographes, à l'heure ou j'écris cette critique il est 00:46, c'est la critique la plus longue que je n'aie jamais faite (+50 lignes) alors n'essaie pas ou tu risques de finir en Burn out ^^'
Attention je spoile
J'aimerais savoir pourquoi ce chef d’œuvre à une moyenne SC aussi basse?
Surtout que pour mettre des sales notes on s'en prive pas mais dès qu'il faut argumenter y a plus personne: 0 critique, 0 statut et 0 post, c'est bien gentil mais ça va pas aider à nuancer mon avis
Je vais de ce pas réparer cette infamie et vous prêchez la bonne parole pour que vous alliez voir ce film.
Je l'annonce haut et fort: ce film est le plus sous estimé de 2019.
Lorsqu'une étrange épidémie commence à se propager dans la ville, transformant les gens en pierres chaque fois qu'ils ont peur, Tito, 10 ans, comprend que le remède pourrait être lié aux recherches que son père avait faites avec des oiseaux. Accompagné de ses amis, il se donne alors pour mission de sauver le monde.
Bon commençons par cette maladie dont on ne sait rien, à part que succomber à la peur aide à infection, un peu comme dans Phénomènes de M. Night Shyamalan. Cette maladie est un prétexte scénaristique pour permettre au film d'aborder une multitude de thèmes (mais on y reviendra plus tard).
Tito est un enfant perdu qui essaie d'évoluer entre les doctrines de son père et celles opprimantes dictées par sa ville. Il est accompagné de Sarah, une jeune fille (bien plus qu'une simple love interest) courageuse et têtue en apparence, mais douteuse et peu confiante en elle quand on commence à la disséquer et de son ami d'enfance (j'ai oublié le nom, honte à moi) qui va se retrouver visé par la société pour son apparence.
Nos 3 compères feront la connaissance de Théo, qui est un peu la Némésis de Tito car étant privilégier, il se complaît dans la luxure et le bourrage de crâne effectué par la société et qui donc, verra tout de la mauvaise façon. "arrête d'être pessimiste Théo" Laché par Sarah à celui-ci lui permettra de s’émanciper de son rôle, ce qui lui fera remarquer les défauts de la société dans laquelle il vit.
Le méchant de l'histoire qui est d'un premier abord classique se révèle complexe, quand son fils succombe à la maladie, il devient excellent, montrant toute son côté déshumanisé au grand jour, le rendant encore plus détestable
Cela étant dit, on va pouvoir s'attaquer au thème du film: La Peur.
La peur nous tueras tous, il ne faut pas s'abandonner
Elle arrive par contexte, "La peur se transmet par les mots"
Comme nous le prouve le personnage de Sarah, avoir peur c'est normal, c'est humain, il ne faut juste pas la laisser nous guider.
"Le chant des pigeons n'est pas un antidote, c'est un rappel" qui nous dit qu'il faut surmonter nos peurs et non essayer de leurs échapper comme le suggérait le présentateur en fabriquant son quartier protégé
Le film critique 2 grands thèmes par rapport à la peur, les médias (leur côté sombre) et la cupidité, regroupés dans une personne: l'antagoniste. Antagoniste qui va donc propager la peur pour en faire des bénéfices en vendant très cher des places pour sa cité protégée. Tous ce qu'il fait, n'a pour conséquence que d'augmenter la peur générale comme ses brigades anti paniques (dont la respiration est semblable à celle de Dark Vador)
Le méchant n'a pas évolué à la fin de l'histoire, il va faire du commerce sur le chant des oiseaux, symbolisant le fait qu'on en peut ni arrêter les médias (leur côté sombre) ni l'opulence résultat de la cupidité. Il faut donc être vigilant en permanence
Il y a aussi une métaphore avec les pigeons, ceux qui sont élevés dans des cages et acceptés par la sociétés ne peuvent rien contre la peur, contrairement à ceux qui sont "Libres mais rejetés" qui réussiront à faire fuir la peur
L'animation est propre, belle, enchanteresse et va beaucoup jouer sur les couleurs en fonction de nos personnages (couleurs froides quand l'atmosphère est triste et chaudes quand ils sont joyeux)
Les musiques sont incroyables et en accord avec le film: des musiques calmes lors des moments stressants pour ne pas qu'on est peur et des musiques violentes lors des moments calmes pour nous tenir en alerte y compris durant l'ending, qui essaye plus de nous annoncer que l'on peut encore succomber à la peur, il faut se tenir près
Bref, un film avec une animations et des musiques enivrantes du point de vue de personnages attachants parlant de thèmes intéressants et maîtrisés, que demander de plus?
"L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation"
Averroès