To Rome without inspiration
Après la jolie surprise que fut Minuit à Paris l'année dernière, j'avais bon espoir pour le voyage de Woody Allen à Rome qui bénéfie d'un joli casting (notamment les jeunes Ellen Page et Jesse Eisenberg).
Et pourtant, cette visite est une grosse déception. Pire que ça : un ratage.
Le pourquoi est assez simple. Premièrement, ce n'est pas souvent drôle et, quand ça l'est, Woody en fait tellement des tonnes qu'il parvient à nous dégoûter de sa blague (quelques exemples : le repas où il insiste pendant 5 minutes sur la voix extraordinnaire du père de son gendre, l'histoire de Benigni dans son intégralité ou encore le chanteur sous la douche). On aime le comique de répétition mais pas à ce point là.
Deuxio, les personnages sont plus exaspérants les uns que les autres. Prenez celui d'Ellen Page, une petite nana américaine qui arrive à retourner la tête de tous les mecs qu'elle croise, notamment celle de Jack, le copain de sa meilleure amie (Jesse Eisenberg). Et celui-ci qui est assez bête pour se faire avoir.
Vous pouvez ajouter à ça le fait que le film raconte 4 histoires complètement indépendantes les unes des autres et sans aucun lien entre elles si ce n'est Rome. Ça m'a donné l'impression d'un film fourre-tout et sans aucune cohérence.
Le bon moment pressenti s'est transformé en ennui évident. Raté. A l'année prochaine M. Allen.