Woody, cet homme au cerveau malade
Depuis Midnight in Paris, je ne cache pas mon engouement pour Woody Allen. Je n'ai jamais pu terminer Match Point, je n'ai jamais vu ni Lost in Translation ni Vicky Cristina Barcelona, et pourtant, son style m'a touchée right in the heart.
Donc, quand un nouveau Woody sort, avec Woody himself dedans, je ne peux que me précipiter en salles obscures!
To Rome with love reprend plus ou moins le style de Midnight. Une ville comme décor, des personnages qui s'entremêlent, sauf qu'ici, les storylines ne se croisent jamais.
Puis-je d'abord me réjouir de l'apparition providentielle d'un Roberto Benigni qui m'avait mortellement manqué, et de l'utilisation ô combien rafraichissante della lingua de Cesar? L'italien, plus belle langue du monde, couplée à l'anglais, deuxième plus belle langue du monde? C'est Noël.
Seul regret, l'histoire de Jesse Eisenberg, ennuyeuse au possible, et l'utilisation de moins en moins marquée de Rome herself.
Et special point à Penélope Cruz, dont l'italien est aussi parfait que son espagnol. Bluffante!