D'aucuns trouveront peut-être que ce film est soporifiquement ennuyeux
Pour ma part, il s'agit avant tout d'une virulente critique, dispensée toute en douceur, du modèle économico-sociétal, où la sacro-sainte valeur sarko-travail (pour quelle finalité/utilité à long terme pour l'espèce humaine, hein gros fumiste ?) domine tout le reste & écrase, met à mal la seule structure (séculaire) censée faire office de contre-poids, servir de refuge en cas de coup dur & de lieu d'épanouissement individuel & collectif, à savoir... la famille.
Que ce soit la distanciation/distorsion/délitement des liens familiaux au travers de la migration des jeunes adultes vers les grands centres urbains, Tokyo en l’occurrence, véritables camps de concentration de l'activité économique biocidaire.
Ou bien les attentes/aspirations parentales projetées sur leur progéniture très souvent déçues (forcément), faute de comprendre la plupart du temps que l'essentiel n'est pas là...
L'argent puant, dont la valeur est uniquement basée sur la confiance accordée par la société, n'achète pas le bonheur (ni la santé d'ailleurs) car il ne pourra jamais remplacer un minimum de bon sens, quoiqu'en disent quoiqu'en pensent les détracteurs ignares, schizo-consuméristes pour combler en vain leur vide intérieur... & j'en passe & des meilleurs.
Les divers situations, dialogues & personnages sont autant d'arguments venant nourrir la thèse & l'antithèse... à toi d'en faire la synthèse.