Tokyo Gore Police par Neena

Tokyo Gore Police



Une autre création de Yoshihiro Nishimura. Et tout à fait à mon goût, une fois de plus.

Ce long métrage est, encore une fois complètement délirant, absurde, chatoyant et sanguinolent. MAZETTE, que j'aime les films de ce réalisateur ! Entre les pubs vantant les mérites des tranche-poignets ou d'un jeu vidéo apprenant à utiliser le sabre, le rouquin mangeur d'insectes, la maquerelle aux faux-ongles scintillants, le grand-méchant qui ricane devant une lune rouge … Tout y est. Tout.

L'actrice principale est d'une beauté froide et fragile, aussi délicate qu'empoisonnée. Elle joue, dans ce film, le rôle d'un agent de la police privée de Tokyo, poursuivant les ingénieurs – des tueurs mutants - sans pitié, armée d'un sabre, hantée par ses souvenirs. Divine. Elle est divine.

Et ça recommence … Le sang gicle, les boyaux dansent, les corps sont découpés et calés dans des boites, les visages deviennent des plaies béantes. Le tout, dans la joie et la bonne humeur. Un petit sourire a poussé sur mes lèvres, durant les 109 minutes que compte ce film.

Ce que j'aime, dans les films de Yoshihiro Nishimura, c'est sans conteste le côté gore poussé à son paroxysme, complètement absurde, aucunement réaliste. Ce n'est pas du gore-malsain qui te tranche les tripes, comme ça peut l'être dans « Suicide Club », non, loin de là. Ici, c'est sanguinolent et amusant. On se croirait dans une œuvre déroutante de frères Chapman.

Et puis, putain, ce que ça détend les neurones.