Reign In Blood
Dans un Japon fleurant bon le chaos, Ruka est une jeune fille quelque peu boudeuse et ce, depuis la mort violente de son père. Sous ses yeux, son paternel a été abattu d'une balle éclatant son...
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le 19 sept. 2013
13 j'aime
Défouloir gore autant que gourmandise acide, Tokyo Gore Police n’est peut-être pas le plus iconique de films estampillés Sushi Typhoon (encore que la femme aux jambes mâchoire d’alligator soit restée dans les mémoires), mais il se classe en tout cas facile dans le haut du panier.
Tout d’abord parce que Tokyo Gore Police, signé Yoshihiro Nishimura, est, marque de fabrique grosso modo du label, un délire potache, outrancier et craspec... mais à la différence d’autres titres du catalogue, cet aspect est fait avec soin, les effets visuels tiennent la route, les costumes et les maquillages même fauchés sont travaillés et inventifs, quant aux gerbes de sang numérique qui émaillent les films de l’autre figure de proue de Sushi Typhoon, Noburo Iguchi, elles sont ici quasi absentes. En même temps, surnommé le Tom Savini japonais, Nishimura est maquilleur avant d’être réalisateur.
Ce qui ne l’empêche pas, au demeurant, de soigner aussi sa réalisation, de jouer avec la lumières et les couleurs et de proposer des plans presque picturaux. Bien qu’un peu maladroite parfois, sa réalisation regorge en effet de beaux morceaux et d’images marquantes, du big-boss accompagné de sa femme-moignons à la standardiste bonbon kawaï en passant par une confession semi kamishibai ou encore une boîte louche alignant des mutants aguicheurs (fille escargot, chaise vivante, femme aux jambes mâchoire d’alligator (la fameuse))... la femme à trois seins de Total Recall peut aller se rhabiller.
Au-delà des idées folles et de l’enthousiasme généré par des duels à la tronçonneuse, des geysers de sang, des fulguropoings, des bites fusils à pompe, on trouve aussi une bonne charge sociale : privatisation de la police à la Robocop avec, dans son sillage, corruption et exactions ; institutionnalisation du rejet de la différence ; marchandisation à outrance... sans compter l’omniprésence des messages de la com’. Le récit est en effet jalonné de spots de pub/propagande dans l’esprit de Starship troopers qui vont de la valorisation des forces de l’ordre à la vente de cutter fashion pour se taillader les poignets avec élégance, ou de jeux vidéo wii du type décapitons des prisonniers dans la joie et la bonne humeur.
Un régal.
https://www.incredulosvultus.top/tokyo-gore-police
Bagarre | Coup dans les couilles (ouch !) - Se regarde dans un miroir | Maquillage, nœud de cravate, etc.
Personnage > Caractéristique
Hanté·e par des souvenirs traumatisants - Blues | Sa femme, sa fille sa mère ou sa sœur est morte
Réalisation
Écran partagé - Fin | Ouverte - Fin | Véhicule / personnages qui s’éloignent - Gros plan | Lèvres d’une femme qui vient de se passer du rouge - Gros plan | sur un œil qui s’ouvre - Objectif de la caméra éclaboussé par une gerbe de sang - Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion - Reconstitution de souvenirs accompagnée d’une voix-off - Technique | Prises de vues multiples pour une même scène
Réalisation > Accessoire et compagnie
Pouet-pouet | Mannequin en chute libre - Tension | Lumière stroboscopique
Réalisation > Audio
Bruit exagéré | Bruit métallique injustifié - Bruit exagéré | Les épées/cannes/flèches/lances font woosh/cling - Woosh | mouvement / acrobaties
Scénario > Contexte spatio-temporel
Boîte de nuit - Fête ou anniversaire surprise
Scénario > Élément
Autopsie - Un·e proche meurt sous ses yeux
Scénario > Ficelle scénaristique
Entre le héros/héroïne et le méchant/méchante, c’est une affaire personnelle - Retour d’un personnage qu’on croyait mort
Thème > GI Joe
Agissement | Salut militaire
Thème > N’importe quoi
Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve
Thème > Testostérone
Fallait pas la/le faire chier
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Créée
le 6 mars 2023
Critique lue 22 fois
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