Avec “Tommaso”, Abel Ferrara place Willem Dafoe dans la peau d’un ex junkie qui rythme désormais sa vie avec sa femme, sa fille de trois ans, l’écriture de scénario et la méditation. Bien qu’il semble stable, sa jalousie maladive lui fait confondre réalité et imagination. Le film est un auto-portrait du réalisateur en perpétuelle crise. Il nous invite dans son intimité et ses nombreux doutes pour qu’on le comprenne et lui pardonne ses addictions. Mais la caméra qui étrange ses protagonistes et le sujet trop personnel d’une femme qui ne veut plus de son mari a quelque chose d’un peu trop voyeuriste.