Tommy Can’t Sleep
5.6
Tommy Can’t Sleep

Court-métrage de Yolandi Visser (2017)

C'est pas inintéressant mais ça va pas assez loin.


On sent que Lynch est la référence ultime pour les auteurs, on pense surtout à "Dumbland" et "Eraserhead". Mais les auteurs ne parviennent pas à égaler leur idole car ils sont beaucoup trop timides : l'aspect expérimental est assez faible, la narration superficielle là où il y avait moyen de creuser des choses. L'humour fonctionne dans cet univers glauque, mais les deux genres ne sont que survolés, à nouveau.


Visuellement aussi c'est timide. Heureusement ils ont su bien s'entourer, du coup c'est pas moche, n'empêche que la déco est un peu trop légère, les compositions peu inspirées passé les deux premières minutes. Quelques effets de montage pour mettre en avant le côté grand-guignolesque tombent un peu à l'eau, car mal amenés ou pas assez valorisés. Mais bon, y a de trucs qui fonctionnent, notamment, certaines gros plans (même si à nouveau ça aurait pu être mieux mis en place). La musique, bah je ne sais pas si on peut parler de morceau de musique, c'est plutôt une ambiance un peu bizarre. Ça fonctionne dans le cadre d'un film mais je ne me vois pas écouter ça sur CD.


Bref, y a de bonnes idées même si c'est pompé sur d'autres gens, mais ça n'est pas assez approfondi.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 8 juil. 2017

Critique lue 195 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 195 fois

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

121 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

108 j'aime

55