Sorti en salle début septembre, Toni Erdman a surpris par son approche innovative et surprenante du monde de l'entreprise, un monde peint de façon magistr.... ah non, je me suis trompé de film.
Non, Toni Erdmann c'est surtout un drame familial, une famille cassé dont le patriache tente de recoller les morceaux, un histoire humaine touchan... comment ça non ?
Alors Toni Erdmann c'est une comédie dramatique, où l'on passe la majorité du film à se tenir les côtes, où la salle entière (rempli jusqu'à la dernière place) ne peut retenir ses larmes de rire face à l'avalanche d'humour audiovisuel, où le... Non
Non.
Non Tony Erdmann n'est rien de tout ça.
L'humour de type caméra caché et autres gags hilarants ( l'apogée du lol) ça me passe au dessus de la tête.
C'est la base du film.
Et tout ce qui se passe durant ces deux-trois heure/éternité repose sur ce concept d'humour.
Cet humour est gênant, malaisant, on ne sait pas où se mettre alors que la salle est vide. On attend le déclic, le rire, le sourire même, en vain.
Au final on se demande si on est pas soi même le sujet d'un gag, un gars à qui on aurait dit qu'il allait voir un bon film, et qui se retrouve à regarder une version bas de gamme et roumaine des sketchs de François Damiens.
Si vous aimez les caméras cachés, la ville de Bucarest et que vous possédez un humour atypique (moisi), allez l'acheter en DVD (si il sort).