"Toni Erdmann" raconte avec tendresse et humour les retrouvailles entre un père et sa fille Inès sur fond de critique acerbe d'une société capitaliste dévitalisée où toute interaction sociale est calculée en fonction des gains à en tirer, le sens de l'humour sacrifié sur l'autel des responsabilités, le sens du travail et des relations vus à l'aune de la "performance".
Le père, venu visiter sa fille par surprise à Bucarest (mais cela aurait pu être Budapest, Shangaï ou toute autre lieu où la culture internationale du business décomplexé peut s'exprimer) s'effraie du quotidien austère de sa fille, consultante pour le compte d'entreprises pétrolifères. Il tente de la questionner sur le sens de sa vie, lui ce bout en train old school, en prenant l'identité d'un spécialiste du coaching de dirigeant, Toni Erdmann. Petit à petit, la complicité père-fille reprend du ""poil de la bête (sic): d'abord forcée mais libératrice lors d'une l’improvisation piano-chant puis explosive et spontanée lors d'un brunch professionnel initialement dédié à souder l'équipe de la boîte: une vraie poilade inoubliable!