Too Much Flesh par Alligator
J'ai du mal avec le parti pris esthétique du dogme. Je n'en saisis pas l'utilité, le sens. Je n'y crois tout simplement pas. Par contre, les histoires racontées sont passionnantes. Ce film de Barr ne déroge pas à la règle. Bien que s'attaquer à la pudibonderie chrétienne américano-protestante du Middle-West soit en soi une entreprise facile, évidente, sans grande envergure intellectuelle ou morale. Si l'on fait abstraction de tout cela, l'histoire d'amour et la complicité des deux personnages est attendrissante, très bien jouée, tout comme la souffrance et l'aliénation du personnage d'Arquette.