... elle interprète aussitôt ça comme ne pas le dévoiler à tout le monde en même temps !"
Un film d'espionnage comme il en existait au temps de la guerre froide entre l'URSS et les USA avec agents doubles, et autres mata-hari faisant don de leur corps (pas désagréable quand même) pour sauver la mère-patrie, ou à l'inverse comme ici, de dangereux séducteurs... Genre James Bond à gogo, ou OSS 117 plus mauvais...
Maintenant que les deux grandes puissances s'ignorent, ce genre de films ne présente plus guère d'intérêt et on finit par se lasser... On ne sait même plus pour l'espionnage où ça commence et où ça prend fin avec les progrès de l'informatique...
Question scénario Evelyn Anthony et Blake Edwards assurent, mais si les actions pullulent, qu'est-ce que cette histoire est compliquée à suivre ! Et constellée des poncifs de l'époque. On en arrive à ne plus savoir qui est qui, et qui trompe l'autre. . Fatigant à la longue et surtout pour un film qui "pèse""deux heures, minimum syndical US qui vend sa pellicule au poids.
Et puis, je sais que l'amour n'a ni âge, ni frontières, mais je ne suis pas parvenu à croire en l'authenticité d'une relation amoureuse entre Julie Andrews et Omar Sharif, pas plus que le mariage de la carpe et du lapin.
Secret d'alcôve pas top : le réalisateur ayant dompté la "panthère rose" est tombé sous le charme d'une autre : la belle Julie de 13 ans sa cadette qui joue ici et qu'il avait remarquée au tournage de "Darling Lily". Comment lui refuser un rôle en cadeau de mariage ?
Un casting hors-normes parvient cependant à nous faire avaler pas mal de couleuvres : quelles superbes "gueules de cinéma" ! Mais tout ça semble trop professionnel, trop bien fait, trop rôdé ou trop vu.
Quant à la musique, c'est tout simplement un enfer : exécrable ! Un capharnaüm bien inutile car il nuit au film.
Reste que je ne suis pas parvenu à trouver la fréquentation de ce film à sa sortie en France. En tout cas, il ne figure pas dans le box office français 1974 ou une énième panthère, Emmanuelle, caracolait en tête. Et on est loin d'un "diamants sur canapé"...
Arte le 21.01.2021