Le film s’ouvre sur une reproduction du tableau éponyme de Salvador Dali, on est chez un barbier qui ne semble jurer que par la Vierge et la corrida, vu le décor bien particulier qu’est son salon. Assez vite, on s’inquiète pour le client : comme l’œuvre de Dali, n’y aurait-il pas un torero masqué dans la pièce ?
Le décor est soigné, surchargé comme il se doit, l’interprétation est très bien, Farid Chopel est remarquable dans ce rôle, il y a un plan où il singe le torero et où on pourrait le prendre pour un taureau ! La bande son est aux petits oignons, le film se veut drôle, il l’est moyennement, mais il sait s’arrêter à temps : contrairement à la corrida, on ne s’éternise pas avant d’achever la bête.