Petit meurtre entre amis

Dans le futur, on suit l'histoire d'un type parano. Jusqu'ici tout va bien.
Dans le futur, lorsque seuls deux continents ont survécu à une guerre (empire britannique et sa colonie australienne) on passe de l'un à l'autre par le biais d'une course poursuite de 5min de voitures inutilement surélevées magnétiquement de la route (à noter que prendre l'ascenseur passant par le centre de la terre met 17min si mes souvenirs sont bons).
Dans le futur, on est encore assez cons pour s'implanter des claviers et des hauts parleurs dans la main, c'est quand même vachement drôle de lever la main à son oreille pour parler, ça donne du style aux chanteuses de r'n'b.
Dans le futur, on rejoue l'attaque des clones, parce souffrir durant 3 films n'a pas suffit.
Dans le futur, on ne distingue pas bien les policiers des robots, mis à part pendant dix secondes durant lesquelles les balles ricochent sur les simulacres, les deux sont toujours aussi mauvais et incapables de faire régner un quelconque ordre dystopique.
Dans le futur, on prend un ascenseur passant par le centre de la terre et pouvant inverser jusqu'a deux fois son sens de gravité tout en gardant la même direction en un seul voyage (facile à construire et à mettre en place en temps de guerre).
Dans le futur, on peut ouvrir la fenêtre de cet ascenseur pour prendre l'air et faire une promenade sur les escaliers de secours à une vitesse de croisière de quelques milliers de km/h.
Dans le futur, les hologrammes ne fonctionnent toujours pas.
Dans le futur la bande son est pensée par un fan de Hans zimmer ayant réglé sa sono avec trop de basses, et le peu de morceaux s'en éloignant doivent être les plus pourris de tout Ibiza en ce moment.
Dans le futur il y a trois mondes : le surelevé dans lequel la ville à été construite par le même architecte que "cube" et abritant foison de clochards par la même occasion, le monde normal dans lequel faire référence au passé équivaut à mettre une poignée de Fiat 500 dans Londres (si ce n'est pas Londres il y a une réplique de big ben en Australie), les sous-sols, où tout fonctionne pour le mieux, avec quelques technos mais où un british à réussi à se planquer sans se faire tracer et trouvant même le moyen de paraître être le seul homme propre du film.
Dans le futur, la version précédente d'un film avait tellement besoin d'être retouchée qu'on y fait référence constamment.
Enfin, dans le futur, on ne sait plus faire de films intéressants, mais les remakes ne le sont pas plus (en grande majorité).
Malgré tout, dans le futur, on se rend compte qu'avant on craignait le futur parce qu'on avait de peur de ce vers quoi on se dirigeait, alors qu'aujourd'hui on sait pertinemment qu'on ne sait plus vers quoi le monde tend.

(mis à part ça, tous les passages cool (quato, le masque à la frontière, la sonde dans le nez, robot taxi etc.)ont été occultés, ne gardant que la fille aux trois seins dont on ne justifie que très rapidement la présence...)

MAJ : http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18623423.html