"Nous vivons ensemble… » égrène une chanson de Colette Magny à la fin du film.
Angèle ne semble plus savoir vivre avec personne. Jeune urbaniste virée de son agence par des patrons « de gauche », elle retourne habiter chez son père, s’engueule avec sa sœur, plus terre-à-terre, et renie sa mère, qui les a quittés, tout autant qu’elle l’admire pour ses convictions de jeunesse.
Elle essaie vaguement de rassembler un collectif d’activistes, qui ont des choses à dire mais ne savent plus s’écouter et trouver l’alchimie pour faire bouger les choses.
Faire la révolution. Celle du marxisme, principalement. Car le parti pris est de ne traiter que du capitalisme et de son système broyant les humain·e·s. Aucune mention de féminisme, d’antiracisme ou d’écologie.
Les personnage sont attachants et portés par des comédiens talentueux et il y a une brillante scène finale de crise de nerfs, comme on les aime.
Sinon, c’est mignon-charmant-frais.